Aussi chargée que productive, notre année 2018 a été marquée par de nombreuses bonnes nouvelles dans tous les domaines : recherches, appui aux politiques publiques, actions internationales... Et ce, malgré une longue attente avant d’avoir la solution juridique permettant la création de l’Université Gustave Eiffel, l’avenir de notre Institut. Les séminaires de connaissance réciproque, organisés tout au long de l’année avec nos établissements voisins, ont déjà donné naissance à plusieurs projets scientifiques et de formation, alors même que l’Université Gustave Eiffel n’est pas officiellement lancée. C’est de très bon augure pour la suite.
Cet été 2018, l’expertise de l’Institut en génie civil a été remise sur le devant de la scène suite à l’effondrement du pont Morandi à Gênes. Interrogés par les pouvoirs publics et les médias, nos experts ont fait preuve de réactivité et ont su fournir des explications claires et accessibles à des problématiques complexes. Nos connaissances des infrastructures de transport ont également été valorisées à l’international grâce aux nombreuses interventions de nos chercheurs lors d’événements tels que le TRA 2018 à Vienne ou le congrès de l’IABSE sur les mégastructures à Nantes. En matière d’appui aux politiques publiques, nos départements ont collaboré étroitement avec la DSR sur l’évaluation de la limitation de la vitesse à 80 km/h ainsi qu’avec la DGITM sur le projet de loi d’orientation des mobilités porté par la ministre chargée des Transports, en particulier sur les questions d’innovation et de formation.
Nos coopérations européennes et internationales se portent toujours aussi bien. Outre la création de l’institut Innomob avec le DLR (Allemagne) et nos liens renforcés avec nos partenaires japonais, soulignons une collaboration moins traditionnelle : notre participation à un groupe de travail sur le financement des infrastructures dans le cadre du T20. L’Ifsttar a en effet été invité à faire des propositions opérationnelles dans l’un des think tanks destinés à préparer le G20 prévu en juin 2019 à Osaka.
"Nos expertises en génie civil et infrastructures sur le devant de la scène"
Parmi les autres bonnes nouvelles, notons une activité contractuelle de recherche une nouvelle fois en hausse (77% de nos ressources propres) et une production scientifique toujours importante et ouverte sur la société. L’Equipex Sense-City est entré en exploitation tandis que les travaux de Transpolis touchent à leur fin. Certains projets de recherche ont par ailleurs connu une forte accélération. C’est notamment le cas de nos travaux sur la R5G, qui ont bénéficié d’un accord de principe avec le Cerema pour développer un démonstrateur, et de FastCarb. L’ambition initiale de ce projet a triplé grâce aux financements de plusieurs sociétés privées intéressées à améliorer et accélérer le stockage du CO2 dans les granulats de béton recyclés. C’est un constat : nos recherches intéressent davantage les entreprises et celles-ci manifestent une plus grande appétence pour le recrutement de jeunes chercheurs et de doctorants Cifre.
Tous ces résultats sont autant de bonnes raisons d’être fiers de nos équipes et de la qualité de leurs travaux.