New electricity transmission and production infrastructure

Laboratoire International Associé "Advanced Sensing laboratory for Transport Infrastructures" (LIA-ASTI)

Un laboratoire associé entre l'Ifsttar, le CNR (Consiglio Nazionale delle Ricerche, Italie) et l'Inria va être créé au deuxième semestre 2019. Il est dédié aux développements de nouvelles connaissances qui permettront de générer les futures méthodologies et processus de surveillance des infrastructures.

Ce laboratoire international va prendre le nom "Advanced Sensing Laboratory for Transport Infrastructures" (ASTI). Ce LIA va explorer les bases et mettre au point des solutions électromagnétiques pour une surveillance multi-spatiale et temporelle des infrastructures. Ces solutions tirent parti des technologies émergentes comme les capteurs satellitaires au sol, le calcul à hautes performances et la modélisation multi-physique. Le LIA-ASTI cible les structures de génie civil en zones urbaines et interurbaines, en tenant compte de la densité et de la variabilité spatiales. Des étapes méthodologiques significatives sont attendues de la modélisation de multiples interactions ondes-matériaux combinées et de méthodes informatiques avancées pour pré- et post-traiter l'immense ensemble de données générées par des capteurs distants tels que DinSar ou GBSaR couplés à d'autres réseaux de capteurs terrestres. Une étroite collaboration permettra de mener une recherche de pointe, visant des résultats en rupture. Les trois instituts du consortium sont complémentaires, reconnus pour leur rôle de premier plan dans le génie civil, le DinSAR, l'imagerie radar et l'informatique au niveau européen. Ils partagent une vision commune de la recherche appliquée pour la société.

SHM-GROUT : « Structural Health Monitoring » pour les éoliennes off-shore

La liaison cimentaire entre tubes métalliques est une technique très répandue dans le milieu off-shore, notamment dans le secteur de « oil and gas ». Elle a été reprise dans le secteur de l’éolien offshore, pour la connexion entre la structure (jacket ou monopile) et sa fondation. Les efforts dynamiques que subit l’éolienne sont cependant très différents de ceux des plateformes offshores. En 2009-2010, en mer du Nord, un glissement progressif de la liaison a été observé sur près de 600 des 988 éoliennes off-shore de type "monopieu". Il n’a pas été possible de détecter cet endommagement avant qu’il ne crée des modifications de géométrie conséquentes. Le projet SHM-Grout, financé par le pôle régional Weamec, vise à évaluer la pertinence de plusieurs méthodes non-destructives pour détecter et suivre l’endommagement de ce type de connexion. En partenariat avec l’Université de Nantes, et avec la participation de l’entreprise STX, les laboratoires SMC et SII de l’Ifsttar ont réalisé un échantillon à échelle réduite de ce type de connexion cimentaire, l’ont instrumenté avec plusieurs technologies de capteurs et l’ont soumis à des sollicitations de fatigue axiale. Bien que les résultats de l’instrumentation soient encore en cours d’exploitation, l’endommagement a bien pu être détecté par les différentes méthodes testées.

Projet européen FABRIC

Le développement des véhicules électriques réduit la consommation d’énergie fossile et les pollutions associées à ce type de combustion. Dans ce cadre, le temps de recharge des batteries demeure un frein. La solution la plus efficace pour recharger les batteries est certainement de développer à grande échelle des installations de recharge dynamique, sans contact, et utilisables par tout type de véhicules : individuels, transports en commun et transports de fret. Le projet européen FABRIC auquel l'institut Vedecom a participé avec le soutien de l'Ifsttar a permis de réaliser un tel démonstrateur de recharge des véhicules électriques individuels, sur le site d'essai de Versailles-Satory.